Partager Posté(e) 31 mars 2020 Les balançoires vides tanguent au vent de la nuit les pieds ont imprimé une dernière page on en fera un livre de folies des armées de mots sous la langue. Il y avait le diamant sous la paupière les bas de dentelle qui laissent la chair paraître le sein caché dans le pull croisé noir près du cœur une main sur la peau le baiser sur la main. Le soir est si doux dans la chambre quand les draps offrent l’empreinte du livre les yeux mi-clos dans l’attente de l’ombre qui s’allonge sur l’oreiller le poids de la tête dessine les rêves tanguent les mots, s’agite le corps. Il y avait un grand trait noir sous l’abat-jour du ciel des jambes longues et silencieuses des pas si lents au bord du lit un genou à terre embrasse la main tenant le livre dans l’amnésie/amnistie du temps. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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