Partager Posté(e) 30 août 2018 L'esprit du torrent dévale la montagne rouge en amont du couchant, où aller cueillir le feu pour les hivers rudes, pour la solitude, où la blessure de la mémoire dépose ses rubis ensanglantés. Décrocher du firmament les étoiles une à une, délicatement, et les déposer aux pieds du vertige. Une ou deux émeraudes volées au buisson où l'ombre rôde. Taches de rousseur que le vent disperse, et tout s'embrase. Tu éteindras l'incendie avec tes larmes, et l'automne les reflétera au ciel sans tain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.