Partager Posté(e) 28 mars 2020 Tout à trac, orchestrale, Elle m’apostrophe Et m’attrape Sitôt je mets les voiles Je fonctionne au désir Difficile résistance Je suis sa femme-lige Elle me cisèle, me gesticule en dedans Et l’encre éclabousse Les mots pleuvent en obus Fragmentés qui détonent Mosaïques miroitantes Comme cailloux mordorés Radieuses farandoles Sans le joug des virgules Dans les passages avides Qui s’ouvrent soudainement Elle m’engouffre je jubile A l’affût d’une escale Je donne ma langue au chat qui le rend au centuple je deviens craie hâtive Je me passe au tamis Ne reste que l’essence A coucher sur vélin Tendrement amoureux Parfois c’est le désordre La graphie en syncope Et le cœur grillagé Comme un jour de souffrance Le précieux qui me fait Remplit tous les tracés Et s’offre à vos caresses Dans la rondeur des mots Où j’aime me glisser 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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