Partager Posté(e) 28 mars 2020 Ils cheminaient souvent Quand la pluie battait les auvents Avec son fouet aux mille pleurs Qui ruisselaient au creux des heures, Leurs ombres valsaient dans la nuit A la lueur d’une faucille, Leurs mains couraient comme des branches Pour s’enlacer autour des hanches Et puis, ils s’aimaient dans la rue, C’était là leur maison si nue, Leur amour était un chemin Qui jamais ne s'achève au loin, C’était les fiancés du vent Qui ne vient pas quand on l’attend, Il va sifflant au gré des jours, Proche et lointain comme toujours. La fiancée du vent de Kokoschka. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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