Partager Posté(e) 30 août 2018 (modifié) Il marche, pèlerin sans équipage, sa sagesse brodée sur les cils aux rayons du midi. Les mots se sont envolés, oiseaux de transhumance aux ailes déployées dans le vent. Ses pieds nus ont la douleur du caillou, des chemins d'exode aux ronces inégales qu'il ne raconte pas ; ses lèvres ont la couleur du sable, de lointaines escales où ses larmes ont séché aux vents du souvenir. Juste son bourdon, sa branche de buis. Il a trouvé l’âme, l’esprit du bâton, cachés à l’intérieur du bois brut, pour écarter le buisson du désespoir. Il marche et son bagage est au fond de son regard. Modifié 30 août 2018 par joailes 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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