Partager Posté(e) 20 mars 2020 Quel est ce duel que tissent mes matins, Ce miroir immobile sur un mur blanc, Ce visage qui glisse entre mes mains, Ce trouble allant en lui, tremblant. Il est au chevet de mes printemps, Des horloges qui tintèrent pour rien, Et mon cœur, tu t’en fichas du temps, Mais toi je sais que tu t’en souviens. Quelle est cette lumière insolente, Cette pénombre qui compte mes ans D’où s’échappe mon image indolente Et ces rides tristes au front de l’enfant. Mon miroir, dans le hasardeux reflet, Pourquoi traînes-tu ces musiques anciennes, Dans mes soupirs et mes vagues regrets, Mes larmes oubliées qui dans mes yeux traînent. Regarde, sur le quai j’attends toujours, Derrière des vitres imaginaires, Le train d’avant, de l’éternel retour, Du joyeux temps se moquant des hivers. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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