Partager Posté(e) 17 mars 2020 Le vent sur la lande fouette la solitude les bruyères mauves ressemblent à des cernes sous les yeux les foulques jouent dans les roseaux il reste des sourires d'enfants blonds de sable et de soleil le désenchantement est venu d'un point à l'horizon où les oiseaux s'envolent au bout des libertés dans la forêt d'émeraudes les ailes de l'exil sont au faîte des arbres malmenés elle est interrompue, la fête chacun regagne son nid et sa solitude comme d'habitude. La ville étouffe comme une forêt d'émeraudes ; préparés à l'indifférence totale, des morts vivants errent dans les rayons dévastés avec un laisser-passer leur chariot croule sous le poids de leur bêtise. Juste avant le couvre-feu j'ai dévalisé une librairie de son rayon science fiction avant de rejoindre ma cabane dans les bruyères mauves ... (J.E. Mars 2020) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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