Partager Posté(e) 10 mars 2020 (modifié) Les mains pleines d'été, je coquelicote de joie, je bleuette l'amertume, et chaque matin le lys jaunit là où la laideur recule. Sous des projecteurs de pollen, la rose nue à la tige piquante chante l'amour au cœur du monde. Poussant dans le clos verdoyant, contre l'abreuvoir qui pleure en débordant sous la pluie ivre, les mauves le soutiennent dans l'épreuve. — Campanules éclaboussées à médaillons de gouttes d'eau. — La digitale fane sur ta peau, jalouse de ton sein d'opium et de tes bras d'extase. — Fleur d'ortie sur les cuisses assaillies de Clothilde. — Ô fleurs des neiges ! solides jonquilles, belles dédaigneuses des nuits froides. — Crocus blanc fleurissant dans un vase de glace. — Marguerite, cheminée souple à vapeur blanche que le vent éparpille. — Bleuet tourbillonnant, moulin à prières de la brise du soir. Modifié 10 mars 2020 par Diane Pas de titre en majuscule . Merci 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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