Administrateur Partager Posté(e) 6 mars 2020 Il y a ces étranges rues anémiques, Ces ombres cisaillant les trottoirs, Ces flaques suintant la sueur du jour, Ces bourrelets de chair adipeuse, Ces sombres gibets cravatés. Viens mon aimée. Tamisons ces espaces saturés de vide. Ne gardons que les silences oubliés. Sentir la pulsation des grandes villes, Ces esthétiques inachevées, Toutes ces voix dissonantes avalées, Tous ces non-dits sous les pavés Et ces gazons à l’échine courbée. Viens mon aimée. Brûlons ces friches contemporaines. Nourrissons la forge des mélancolies. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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