Partager Posté(e) 26 février 2020 Dans ce désordre où vibre la lumière, cette clarté éphémère qui me tue, j’en appelle à la nuit, à ses aveux, à ces histoires défuntes qui berçaient l’ennui où les rides ne savaient pas leur destinée, j’en appelle à la nuit qui gonfle ses voiles, s’en allant vers ces pays secrets et lointains où flânent, pleine d’absence, nos ombres. Je viendrai, chétif, aux heures indécises quand le vent dévoilera ma destinée, il viendra s’éteindre en mon souffle, dans les squares opaques qui se lamentent là où traînent d’immenses chagrins. J’en appelle à la nuit où percera ton visage venu comme évadé des temps perdus, aux grands soirs que les peines apprivoisent quand les douleurs se taisent mais ne meurent pas. Alors je rassemblerai dans l’éclat des choses, au miroir têtu de mes langueurs, un peu de toi et un peu de moi si la mort le veut bien. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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