Partager Posté(e) 22 février 2020 (modifié) Tu m'as dit " Elle n'est plus, la mort l'a emportée. " Où t'avait-elle couchée, dans quelle triste allée ? Dans des jardins de pierres, j'ai cherché ton tombeau, Parmi des sépultures, par le temps oubliées. Habillées par les herbes, aux dalles éclatées Ou de récentes tombes en marbre dur et froid Noyées de céramiques aux naïfs serments, Et d'improbables fleurs sans parfum et sans vie. Après bien des errances, enfin je pus pousser La grille vieille et noire, grinçante et rouillée Qui, les vivants des morts, tentait de séparer. Dans ce cimetière sinistre, ta tombe m'attendait. Quand enfin mon regard sur ton nom s'est posé, Mon coeur de ma poitrine tenta de s'évader. Les belles lettres d'or sur ton tombeau gravées, Devant mes yeux embués se mirent à bouger. Jadis sur ta gorge, par mes lèvres appliquée, Une empreinte de sang y demeurait gravée, A un bouton de rose, elle te faisait penser, D'un foulard de soie par tes soins protégée. Si la mort avant moi sous terre te couchait, Tu m'avais fait jurer de venir déposer Sur ta tombe une rose, afin de réchauffer Une dernière fois ton corps par un baiser. Sur le marbre glacé de ton ultime couche, Je posai une rose avant de te quitter. C'est alors qu'une main sur ma main s'est posée, Un souffle à mon oreille alors a murmuré Quelques doux mots secrets qui à moi te liaient. Et je sus que ton âme près de moi se tenait. Modifié 22 février 2020 par Diane corr.coquille 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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