Partager Posté(e) 22 février 2020 Je pars m'étoiler loin du charivari, retrouver la candeur qui guérit des disgrâces, les plus douces jouissances de mes bonheurs d'enfant : des poupées de chiffons qui calmaient mes chagrins, mille petits objets aux pouvoirs magiques qui me faisaient un monde et m'offraient des voyages. Il me faut caresser ce piano orphelin qui gémissait souvent sous mes gammes trébuchantes. Cette vieille balançoire qui m'envolait sans fin et rapprochait le ciel, liesse vertigineuse. Puis l'aura de maman emplissant chaque chambre de sa tendresse aimante. Je pars m'étoiler où mon coeur bat plus fort. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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