Partager Posté(e) 21 février 2020 (modifié) AURORE Les phares d'une auto déchirant la pénombre, sculptaient dans les ténèbres un grand théâtre d'ombres, fantômes qu'habillaient guenilles et haillons. Faut-il croire en ce Ciel,le seul que nous ayons ? Quand se dissipera la fumée des chandelles seul dans l'obscurité d'un azur sans étoiles la poésie sera la langue dans laquelle J'appellerai la muse afin que se dévoile l'aurore au doux visage qui de son œil vibrant tirera sur la nuit le blanc rideau des rêves, laissant les âmes vagues et l'horizon tremblant dans la pale clarté du matin qui se lève. Aux premières lueurs quand s'éveille la terre, que les ombres s'enfuient et qu'on voit l'aube poindre, vient l'instant où se croisent les lignes de lumière et les lignes de vie sans jamais se rejoindre. Un halo lumineux s'empare des fenêtres où les rideaux lui font un habit de dentelles; se pose sur nos fronts avant de disparaître dans un ciel vaste et beau où l'âme est éternelle (GB.21.02.2020 )Poème offert à @Charles Boveaud Modifié 22 février 2020 par Filae77 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés