Partager Posté(e) 11 février 2020 Ô le matin Ô le matin, aux nefs de l’absolue clarté, Renaissance des choses en allées, en mon cœur, Murmure sorti de l’ombre d’où rien ne meurt, Sourire évanescent, en l’aube, attardé. Mon souffle emporté, sur tes lèvres, retenu Sur la sente fragile où vont tes instants, Tes éclats de rire entre les fissures du temps, Aux rives où vont naissant nos rêves inconnus. Matin d’hier, brume légère et délaissée Aux pluies tièdes, sous tous mes ciels adolescents, Est-ce toi, revenant chaque fois au front de l’enfant, Marchant toujours sous l’arche éternelle des nuées. Ô le matin, échappé de l’heure si brève, Silencieuse sous son masque de givre, Tes ailes toujours se brisent au vent trop ivre Et l’on dirait que tout meurt quand tout s’achève. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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