Partager Posté(e) 9 février 2020 Je suis né mendiant devant une porte close je n'ai qu'un oeil pour voir passer le vent l'autre pour inventer les couleurs du silence Je connais les pièges de l'espérance son chant qui danse sans l'accord du présent J'ai compris le chavirement de l'horizon ses frissons sur le dos de l'océan la déroute de mes songes d'enfant devant l'impatience du feu des volcans J'avoue ne pas prévoir la douleur de la pervenche quand l'aube se fait attendre les sanglots des oiseaux derrière les barreaux de la nuit la profondeur des orages et la masse de leurs lambeaux la fontaine qui tarit dans le ventre du néant Me suffit la grâce des algues au fond du ruisseau la dérive des ombres quand la lumière s'impose les paroles d'une poésie blanche qui racontent les vertiges et la délivrance toutes les réponses de mon imagination aux questions que la mort me pose Mais par-dessus tout les passerelles transparentes entre l'amour et la vie en mouvement 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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