Partager Posté(e) 6 février 2020 En proie au priapisme, une tare des dieux, Je peux rester collé durant toute une nuit, Après l'avoir aimée, à ma si douce amie, Au matin séparés quand nous sautons du pieu. Le dimanche parfois, j'assure la journée Et, comme deux siamois tendrement abouchés, Nous vivons en symbiose à chacun sa moitié Et je vous prie de croire en la félicité. Mais je sais que l'amour ne dure pas toujours Et j'appréhende un peu que, lassée de nos jeux, Elle me quitte alors sans en faire l'aveu Pour un qu'est trop précoce à sacrifier sa tour. Je n'ose imaginer, me réveillant tout seul, Qu'elle aura disparu pour un autre hyménée Et je constaterai qu'elle aura conservé En son anatomie mon chose pas bégueule. Émasculé de fait, je serai condamné À oublier la gloire auprès de celles qui Goûtaient l'intimité d'un temps pas riquiqui. Je prendrai langue avec leurs âmes désirées. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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