Partager Posté(e) 4 février 2020 Tel est ton visage Allongée, tu es là sans rien dire, impénétrable comme des gouffres sans fin, dans le calme d’un jour qui s’étire. Ton visage n’est pas celui des défunts, il est celui des douleurs, des vertiges, apportant des parfums sombres, et d’étranges fleurs sur leurs tiges se courbant mollement sur leurs ombres. Il est celui de pâles sanglots voilant à peine le silence, et d’inutiles mots, tant le vide est immense. Il est celui des adieux déchirés, d’un baiser froid, de mains serrant un chapelet qui court entre les doigts. Il est celui d’une berge, et toi de l’autre côté, laissant son noir cortège s’évanouir, muet. Il est celui de l’absence insupportable, celui de draps qui s’ennuient, d’une assiette en moins sur la table, d’une simple photo jaunie. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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