Partager Posté(e) 3 février 2020 Les arbres dépouillés des forêts de janvier Paraissent des fagots pour écorcher le ciel Et leurs reflets tremblants dans le fleuve d’acier Les griffes de géants qui enfoncent leurs ailes Le train longe la Seine au rythme intensifié Des bielles sur les rails qui est comme un rappel D’un voyage passé où je n’attendais qu’elle Et remonte le temps d’un amour crucifié Nous arrivons bientôt en gare de Rouen Qui fut aussi ma ville et le fil de mes jours Dont je conserve encore un souvenir ardent Et dans chaque tunnel les vitres obscurcies Me renvoient son visage et me disent aussi Qu’elle restera en moi et en vie pour toujours 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés