Partager Posté(e) 1 février 2020 (modifié) Le temps toujours s’en va et tout vibre pourtant Mes roses au jardin hélas sont indifférentes, Le vent d’ici m’étreint, je ne suis qu’un passant, L’aube au chant funèbre semble impatiente Et la pluie verse à l’agonie des choses Ses musiques éternelles, sous mes persiennes, Et mes roses, à l’ennui, leur dernière pose, Un murmure de leurs lèvres musiciennes. Le silence par ici est soudain apparu, La pénombre est déjà là, en errance, Comme ces voiliers, de la mémoire, revenus Cherchant un port au ciel plein d’adolescence. Ô mes roses, où sommeille la première rosée Perlant sur vos pétales, au premier matin, Où est ce parfum que vous avez délaissé Quand l’aube trébucha sur ses yeux éteints. Modifié 1 février 2020 par Thierry Demercastel 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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