Partager Posté(e) 31 janvier 2020 Un rêve passe, lentement, avec tous ses messages aquarelles pâles, fusains de longs voyages où s'évaporent les mensonges des coffres s'ouvrent sous tes yeux ; des oiseaux sans partage aux ailes déployées sur des possibles, dans des soies mystiques aux effluves de sel se mélangent aux cerfs-volants sur des plages bleues où remonte du néant cette odeur d'océan les disparus reviennent il faut oublier ce passé ne pleure plus la distance n'existe plus les mains se touchent, des voix se fracassent sur les falaises pourpres les blessures cicatrisent au creux d'une source soudaine et au périple d'un regard nouveau Le rêve passe derrière les paupières lourdes de plus en plus lourdes tu parles en dormant de tes rêves de tes fantasmes tu souris tu es détendu tu sais maintenant à qui tu rêves et moi, qui ai veillé ta fièvre, je sais aussi où ton rêve s'achève. (JE – janvier 2020) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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