Partager Posté(e) 30 janvier 2020 On a tant pleuré séparés les lumières éteintes les oiseaux par centaines, sans chant, sans ailes collés sur du béton les larmes des fontaines dans les soleils blancs loin derrière les immeubles de vents où les tilleuls se morfondent une étoile s'effiloche sur un balcon fragile sans horizon un voyageur égaré, las, regarde les larmes brillantes ici et là dans les flaques sordides d'un terminus sans bras, sans pieds statufié, sans bornes sans toit on a tant pleuré d'absences dans les banlieues hagardes qu'on ne reconnaît plus les janviers d'autrefois les larmes sont taries viens, tout contre mon cœur juste une nuit raconte encore les soleils de ta cité d'or (J.E. Janvier 2020) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.