Partager Posté(e) 25 janvier 2020 (modifié) Un feu follet tourbillonnait sur sa peau de nacre, La vie palpitait doucement à travers son corsage, Comme un oiseau voulant se libérer de sa cage, Espérant que la liberté ne soit pas un simulacre, Avant de s’enfuir l’astre du jour se plaisait A peindre des baisers mutins sur sa poitrine, Et le long de ses bras exquis papillonnait, Craignant que son geste osé ne la chagrine, Son visage noble et magnifié par les ans Se couvrait de fils d’ombres au couchant Son regard émeraude dans les nuages se perdait Et son âme doucement dans la brume sombrait Hier encore vers sa mère elle courait, Hier encore sa fille voyait son premier jour Hier encore rien ne comptait que l’amour Mais déjà à toutes ces aubes elle devait dire adieu, Épousant au couchant le soleil dans les cieux, Modifié 27 janvier 2020 par Eathanor Mise en page du texte Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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