Partager Posté(e) 22 janvier 2020 Ma besace est pleine et mon cœur fou d'amour je cours dans la plaine où meurent les troubadours rien sur mon visage ni larmes ni sourires la solitude du bocage dans les haies qui soupirent plus envie de rien dire tout est mal interprété il n'y a rien de pire que ces flèches lancées la rivière fait des ronds de jambes il reste trois nénuphars la libellule transparente tremble un matin se prépare je m’assois un instant au bord du monde quand il n'y a plus de gens la terre est ronde ma besace est vide et mon cœur fou d'amour dans la chrysalide un papillon fait le détour le silence m'enlace et soudain dans la plaine toutes les besaces se vident de la haine tout cet amour qui reste je l'enfouis bien au chaud et sous la voûte céleste croulent les échafauds je rentre dans mon nid j'écris encore, toujours j'ébroue mes mots endoloris sous l'abat-jour. (J.E. Janvier 2020) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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