Connecté Partager Posté(e) 16 juillet 2018 Tu étais si vive, belle lumière, Où es-tu ? Je ne tiens plus debout. Le soleil ne se lève plus ; Le hublot est sale, Je ne vois plus la mer. Le temps s'est arrêté Les jours sur le calendrier Sont effacés ; Qui a tiré les rideaux ? Toutes ces feuilles devant ma porte … Un instant, j'ai eu peur. J'ai cru que tous mes cahiers S'étaient envolés ... Mes mots, perdus. Des mots que je n'écrirai plus. Des mots salés et noyés. L'instant présent dure une seconde. Après c'est déjà du passé. Ma plume m'a quittée Mes encriers sont vides Et mes jambes cassées. Le varech et les algues Obstruent ma porte. J'ai eu envie, une seconde, De crier au-secours Pour la douleur. Et puis l'instant présent était passé Passé, déjà ? Ah oui je me souviens ... Je pouvais marcher, et même courir Ta main sur mon cou Ton pas dans le mien. Alors, je me suis tue Tu ? Tu es. Hélas, je ne suis plus. Le hublot est sale, Je ne vois plus la mer. J'ai secoué la pendule Comme un vieux soda J'ai recousu les jours sur le calendrier Pour arriver à l'avent … Figure de proue, Divinité, En poupe, prête à tomber ... C'est ainsi, Avant, pendant, après. On finit dans les cyprès … Le hublot est sale Et mes larmes salées. Amères. La mer ..! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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