Partager Posté(e) 20 janvier 2020 Tous sont morts jeunes. Je les aimais Je les aime ! Dois-je les plaindre ? Dois-je les envier ? La vieillesse leur fut épargnée. La vieillesse ! Désolant cortège de douleurs, De souffrances Physiques et morales. Insolite temps de l'existence. Voile effrayant Qui se pose sur toutes choses, Les amitiés, Les amours. J'aimerais disparaître. Sans trace ! Revenir au ventre de ma mère, Avant le commencement. Le soleil n'est plus cette chaleur Lumineuse et douce. Il me brûle, M'aveugle ! Le froid me saisit, Me paralyse. La pluie : Des barreaux de prison Qui m'enferment Dans mon ennui. Tout est souillé, Terne et gris. Les décors de ma jeunesse S'estompent, S désenchantent. Les amis d'hier glissent, L'un après l'autre Dans un néant où, Désespérément J'attends d'entrer. Mon corps pressent Sa destruction. Mon âme attend Sa délivrance. Ce temps n'est plus la vie ! Comment, Pourquoi, Vivre quatre-vingts ans ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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