Partager Posté(e) 19 janvier 2020 (modifié) Au couloir de la mort, un nouveau jour se lève Sur mon incertitude à survivre ici-bas Comme ce condamné qui épie l'heure brève Où un aréopage offrant rhum et tabac L'emportera enfin au terme programmé D'une existence folle à qui sait voir en face Le jeu aux dés pipés des êtres assommés Par ce fléau divin dont ils seraient la trace. Pourtant ce corridor passe devant ta chambre Au risque d'une étreinte entre tes bras ouverts Pour un autre sursis quand nos deux corps se cambrent, Se cabrent, refusant toute facilité D'occulter cet instant - en ce monde pervers - Promesse de bonheur d'un flash d'éternité. Modifié 19 janvier 2020 par Marc Hiver 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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