Partager Posté(e) 18 janvier 2020 (modifié) LE CYGNE Je m'étais endormi là où l'étoile est belle, sous l'azur constellé d'un triangle d'été allongé bras en croix sous le violet du ciel; et tandis que le ciel bruissait de nébuleuses la brume sur les eaux déchirait ses dentelles. Sur l'onde fugitive qui charme et désaltère, l'oiseau se prélassait cœur blotti sous son aile; un cygne au doux plumage et au regard sévère qui glissait sur cette eau,tranquille et silencieux. Le cygne immaculé au chant crépusculaire y régnait à la fois,aquatique et solaire, alangui sur le flot où se mirent les cieux Au matin s'envolait l'animal fabuleux égrenant dans son chant une ultime complainte, pour se soustraire au jour dont il fuyait l' étreinte; l'aube alors emportait le cygne voyageur. (Mais le rêve en passant m'avait laissé songeur) Le bel ansériforme à présent se dandine et gracieux palmipède il allonge le cou méditant ces exils auxquels il se destine Puis il prend son envol, ample et soyeux froufrou son blanc duvet semblable aux blancs flocons de neige et comme il fendait l'eau il traverse l'éther jusqu'à ce vaste ciel qui est son privilège loin de la rive aimée;tragique et solitaire. Poème offert à @Lina, suite à son texte 'j' attends un signe' Modifié 18 janvier 2020 par Filae77 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.