Administrateur Partager Posté(e) 17 janvier 2020 Ne crois pas que je ne sache pas Ce sang s'écoulant des nuits scarifiées, Ces rigoles pourpres sur les arêtes des songes, Ces heures gelées derrière le cristallin nocturne. Même si je n'ai pas osé te le dire, Parmi les lacets d'un fleuve noyé de torpeur, Dans une forêt gorgée d'une rousseur humide, J'ai jeté notre Christ dans les broussailles. Depuis, je souris devant les trouées de l'empyrée. Pourrons-nous toujours jouir de l'éther des cieux ? Sentirons-nous encore le frémissement de nos paupières ? Qu'importe. Il fallait bien que ce rêve finisse. Ne crois pas que je ne sache pas Ces larmes en gésine, à califourchon sur tes cils, Ces enfants de l'orage abandonnés derrière toi. Viens t'enrouler autour de ma taille. 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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