Partager Posté(e) 17 janvier 2020 (modifié) Il faut que vous sachiez Qu'un jour un échassier Arpentant le marais — Où moi-même ramais Sur la Douve jolie Tout près de mon logis — M'embrouilla de ses dires Au cœur de mon désir. Ce héron qui vaquait Sur cette boue qu'avait Une odeur maléfique De l'âme famélique D'un Cotentin charmant Pour un être marchant Y alla de son chant En poussant la chanson. Que la presqu'île est belle, Aurait dit du Bellay ! La Normandie fait ciel Quand un vent de fiel sait Que ce héron maudit — Qui s'il ne dit mot De son long bec jauni — S'appelerio Gino ! Et que ce grand horsain* Me jetterait un sort ! *Horsain : Un horsain ou horsin est, en parler normand, un étranger à la Normandie. La méfiance traditionnelle des Normands fait aussi appeler « horsain » le Normand d’un autre pays normand, par exemple qui n'est pas du Cotentin. Modifié 17 janvier 2020 par Marc Hiver 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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