Partager Posté(e) 16 janvier 2020 La toile blanche attend les muses fauves d'un coup de fusain je trace des pas et puis des mains restes de couleurs je peins deux cœurs avec des chaînes brisées une petite maison dans un champ de fleurs battu par les vents une grange dorée avec des chevaux un horizon d'absoluité à l'encre de Chine je trace des mots d'essences câlines je plante quelques branches où des oiseaux sont perchés deux ou trois pervenches comment peindre le vent un pin courbé sur sa douleur cherche l'eau ardemment il reste sur ma palette tout ce noir que je n'ai su placer nulle part. (J.E. Janvier 2020) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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