Partager Posté(e) 13 janvier 2020 Ô si douce bergère, ô ravissante étoile ! Aux alpages herbeux, sentant le romarin, Le bon thym, la lavande et le vert tamarin, Tu mènes tes chevreaux dont tu flattes les poils. À deux doigts du ciel, là-haut, près des nues, l’air Pur gonfle ta poitrine et l’alizé caresse Tes longs cheveux de jais, gage de ta joliesse. Un joli pendentif scintille à ton cou clair. Quand l’horizon se teint de pourpre, tes fluettes Bêtes aux poils carmin secouent leurs barbichettes Et font alors sonner leur clochette en acier, Comme pour annoncer le moment de rentrer. Ta main aux doigts si fins, dirigée vers le val, Indique aux animaux le chemin pastoral. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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