Administrateur Partager Posté(e) 5 janvier 2020 Lorsque tombe la fatigue des jours, Pour oublier ces horizons hors d'atteinte, Je m'allonge au creux des chairs nocturnes, Enfant caché sous un linceul mélancolique. Je le savais pourtant, Que jamais les morts ne disparaissent. Ils habitent les fractures des nuits, Les bâillements des heures rouillées. Le souffle céleste s'en remet à l'ombre, S'épuise dans la nostalgie des hauts fonds. Les anges ne se laissent pas apprivoiser. Je le savais aussi. D'avoir gratté en vain le derme de joies imberbes, Mes ongles émiettés ne sont plus que schiste jauni. Je bascule dans le revers moite d'un rêve couleur carmin Où un chien éthique dévore l'effloraison de mon repos. 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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