Partager Posté(e) 28 décembre 2019 Je regarde tous les soirs le même parc enserré de grilles blanches et de fleurs sauvages dans un parfum de lavande sur une autre planète à travers les vitres floues je vois des yeux jamais de regards ils fuient devant la lumière et quand j'éteins il est vingt-deux heures trente il y a des sommeils profonds comme s'il n'y avait personne et puis les arbres qui gesticulent pour disperser les colères ensevelir les cris silencieux du fond de mes bureaux les ordinateurs aux lumières bleues me tiennent éveillée entre deux cafés deux départs, une arrivée un sac oublié comme un fait exprès tant de silhouettes dans le parc pour faire, la nuit, une ronde autour d'un monde de nomades départs, arrivées, bonjour, jamais d'adieu. (J.E. Décembre 2019) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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