Partager Posté(e) 18 décembre 2019 Il s’est brûlé le cœur à vouloir trop aimer L’une et l’autre amantes, l’amie et l’ennemie Aimer un peu, beaucoup, et comme un fou aimer Désirer plus que tout le plaisir d’une amie Où l’envie s’embrume au plus profond du regard Noir comme l’encre d’une déclaration Noir comme le charbon après le feu du soir Éclairant la pâleur d’une peau passion Lèvres pourpres écrin d’un baiser impudique Affermies d’appétit d’une chair féminine Maintes fois embrassée comme toujours unique Oubli de soi, de tout, de la pensée qui mine Une fois, plusieurs fois, tout le temps être à l’autre Résolument s’offrir sans demander l’aumône Collé-serré seule foi dont il est l’apôtre Osé, coquin, fripon, érotique démon Mâtiné d’agnelet doux et affectueux Mains douées pour flatter l’intime, le secret Et s’amuser comme un bel irrespectueux Obstiné à plaire en admirateur discret Négligeant le masque cynique du mensonge Dont se pare l’autre qu’il espère amoureuse Or elle se moque, l’amour n’était que songe Ni cœur ni sentiment dans cette vague heureuse Neutralisant ses sens sous un flot languide Et sucré à l’excès, sirop trouble et collant Une à une s’enfuient les caresses avides Nées d’un matin ardent et au soir s’envolant Serments sur l’oreiller aussitôt ignorés Oubli des mots servis en souffle dans l’extase Uniques minutes de moments adorés Rejetées sans regret par vile et morne phrase Il s’est brûlé le cœur à vouloir trop aimer Rares sont les instants où sa haine est calmée Envers toutes celles qui ne l’ont plus aimé 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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