Partager Posté(e) 4 décembre 2019 Quand la nuit te somme de châtrer les orages, Je te vois ombre en rut près des crânes opimes, Nue, à peine mouillée des giboulées de spleen, C'est la mort qui te prend pour ses prochains fourrages. Elle te fixe au sol. Ô sinistre arrimage! Tous les chats emmurés jadis en tes abîmes Sortent d'un frisson noir que tes pleurs enveniment, Me traînant tout fiévreux jusqu'à ton doux corsage. Là, dévoilant tes sens de profanes baisers, Je descends rive gorge où gît inviolée Ta poitrine, autodafé d'un plaintif parfum, Qui n'oubliera jamais mes errances moroses, Mes ardents démêlés avec tes seins tribuns Et les attouchements des jouvencelles roses. 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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