Partager Posté(e) 3 décembre 2019 (modifié) Avec son gant de brume L'aube cueille pâlies Quelques étoiles errantes Au fond d'un fleuve frileux, Des paupières s'allument Aux fenêtres de givre Où les vents nomades Ont signé leur passage, On entend les murmures des rêves s'éloigner Sur les ailes lumineuses Des prêtresses du soleil, Les ombres des cheminées S’allongent sur les quais Et s’enlacent dans une valse inutile, Des cargos rouillés Qu’avalent les langues grises D'une mer en débâcle Râlent en vieux mendiants Oubliés des saisons. Des feuilles séchées Gémissent sous tes pas Qui poursuivent un amour Meurtri par les barbelés de l'habitude. Quand passe l'eau sur ton visage d'or Ecoute l'ange murmurer ton nom Dans les branches vives Des forêts en chorale, Tu fileras alors sur les rais des lumières A travers les orages et les grêles furieuses Rejoindre l'horizon Où t'attendent les aigles Qui veillent les berceaux De ces jours à venir, La nature te convoque Pour ne jamais mourir. Modifié 3 décembre 2019 par Banniange 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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