Partager Posté(e) 2 décembre 2019 (modifié) Charlie Chaplin - La Ruée vers l'or Il neige sur Paris en cette fin d'automne Qui n'attend pas l'hiver pour blanchir les pavés Et mes cheveux mêlés en une nuit glacée Où tu partis à l'aube aux flocons qui moutonnent. Noël sera trop triste à boire ou à manger Les huîtres de Cancale et plates comme moi Qui pleure sur ma vie, moi qui n'avais que toi Pour partager mon spleen de ce gros cœur brisé. La Saint-Sylvestre approche et je vais suicider Ce qu'il reste d'un corps ayant perdu son âme Devant ces restaurants où les autres damnés S'efforcent d'oublier, plumassiers de misère, Qu'un pigeon qui se cache en un creux de Paname Mourra bien assez tôt, aile cassée — à terre. Modifié 2 décembre 2019 par Marc Hiver 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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