Partager Posté(e) 21 novembre 2019 Il n’y a rien que le silence Et mes pas qui ne veulent pas mourir Se tordent dans la terre de l’hiver La boue colmate la semelle Laissant un trou béant Les cygnes fidèles m’accompagnent Les rapaces en habit de deuil craillent leur faim En couple se détachent des branches nues De leur marche funèbre L’œil ironique revendique les lieux Le noir et le blanc sont ma bannière Alors que le sang se fige dans mes veines Il n’y a qu’arythmie Et cet organe qui ne veut pas mourir Cogne au thorax comme le bec de l’oiseau Sur ce lombric sorti de terre 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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