Partager Posté(e) 21 novembre 2019 (modifié) Je suis curieux de toi, De ce qui fait ta vie Au creux de tes envies Folles sans foi ni loi. Tu marchais dans la rue Avec cet air à toi Qui n'appartient qu'à toi Quand tu m'es apparue. Sur un smartphone jaune Ton regard pétillant Se mirait en l'écran Que je jugeais à l'aune De mes amours passées. Je n'étais pas de ceux À l'esprit trop frileux Pour te laisser filer. Un prétexte futile Servit mon tendre vœu. De mes yeux dans tes yeux, D'une âme point hostile, Je demandais ta main Et en baisais la paume, Ouvrant un premier tome Pour t'embrasser enfin. Une autorisation De ta part vint à point Quand le soir pas si loin Libère les passions. Alors nous célébrâmes Le bel acte d'amour Où le monde alentour S'évanouit en ses drames. Au matin, point de larmes For celles de la joie, De ce risque hors la loi Des amants qui désarment. Nous nous sommes quittés. Au hasard de mes rêves, Ces heures bien trop brèves M'ont à jamais comblé. *** Si tu croises une femme, D'un ton poli, gentil, Et si elle sourit, Vérifie que la dame, Comme toi, à l'encan Des enchères d'amour, Te prodigue en ce jour Les encouragements. Dès lors telle une flèche — Que t'en sois une ou non — Lâche ton Cupidon Et allume la mèche ! Modifié 21 novembre 2019 par Marc Hiver 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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