Partager Posté(e) 11 novembre 2019 Dès que le blé rosit sous la toile tissée de bon matin, rien de plus haut en vue, mais soudain l'automne s'animalise et les cerfs perdent leurs bois comme des feuilles mortes. Viande rouge putride tombant dans la rigole de la nuit, la digitale des cieux étoilés, publiée à des millions d'exemplaires pour la riche lecture du savant, avorte d'un trait d'horizon, et une superbe aube foetale paraît. Puis la nuit se retire, et, noirâtre, la toile d'araignée embrassée par l'air éclaircissant grisonne alors sur les vieilles sentes de brasier, sur la venelle qui se découvre, sur le comice se levant parader par-delà la route d'écume de la mer qui s'accroît, qu'idolâtrent les marioles rapins soûls, gouailleurs et ivres au fond du bistrot du quai. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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