Partager Posté(e) 11 novembre 2019 (modifié) Alanguie ici bas sur la morne étendue de beige et de cendres C'est ta main qui vient jouer à m'écrire un souvenir, un soupir ou le vent Je te tends la joue et je m'envole avec pour seul ami le sable Je me mets devant toi, nue, comme une page vierge où tu peux dessiner ; La silhouette d'un enfant échevelé ou le récit fantasque d'un bateau de pirate Je laisse ta peau devenir mon radeau, mon mouroir ou mon île Et je m'envole encore, entre ailleurs et toujours, Je ne suis qu'un poème de travers et qui n'a jamais, jamais de fin. Modifié 12 novembre 2019 par Mohè Corr.orth. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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