Partager Posté(e) 11 novembre 2019 Lorsque le soir on voit la voûte du ciel D’étoiles embellies, tous les cœurs meurtris s’ouvrent Grand à la plénitude. Ainsi la vie s’emmielle. De suaves douceurs tous les êtres se couvrent. Dans ce calme si doux s’apaisent les esprits, Et personne ne cherche alors noise à personne. Mais vite cependant nous rattrape la vie Noire de tous les jours. Ici et là résonnent Des bottes l’affreux bruit. Partout, les armes tonnent ; Le sang coquelicot tache les champs de blé. Tous les jours que Dieu fait, il tombe tant de tonnes D’acier brûlant du ciel, un ciel très agité. Une pluie de fer noir s’abat sur les cottages, Sur les ardents déserts et sur les plaines vertes, Sur les petits hameaux, sur les tristes villages. Les portes de la haine ainsi restent ouvertes. Un vil cocktail de poudre et de soufre assassins Répand partout la mort et la désolation. Très peu enchanteurs sont ainsi les lendemains ; Les hommes ont perdu presque toute raison De vivre en harmonie, en bonne intelligence. Pâtissent de douleur tous les corps flagellés. L’humain est belliqueux par nature et essence. J’ai vu se lamenter toutes les bonnes fées. Pourquoi s’entretue-t-on ? L’amour est notre sève ! Ne sommes-nous pas nés de cette même terre Pure d’où sont issus, tous deux, Adam et Eve ? Ces stupides fusils, on doit les faire taire. Dedans nos veines coule un même sang pur rouge. Dans le lointain ciel les étoiles sourient ; Je vois au firmament tous ces joujoux qui bougent Et j’ai alors pitié de ce monde avili. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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