Partager Posté(e) 27 octobre 2019 Alix et Enguérand en cet instant magique Vous nous réunissez dans ce lieu magnifique Et pour agrémenter ce bel événement J’ai façonné pour vous un joli boniment Père de la mariée soucieux des traditions Je vais donc discourir pour saluer votre union Je voulais tout d’abord vous exprimer ma joie De ce consentement proclamé avec foi Une joie partagée d’abord par toi ma fille Une joie partagée aussi par nos familles Vous avez par ce oui comblé tous nos espoirs Votre motivation fait grand plaisir à voir Vous avez par ce oui scellé votre mariage Vous allez maintenant tracer un seul sillage Votre histoire est unique et pour la commenter Je ne puis éluder votre diversité Alix assurément tu es née à Versailles Ville où tu as grandi au milieu des racailles Quant à toi Enguérand tu nous viens de Neuilly Ainsi est le ghetto où Alix t’a cueilli A chacun sa banlieue à chacun son quartier Versailles et Neuilly sont ainsi associées Ma chère fille Alix c’est sans te faire offense Que je vais évoquer le jour de ta naissance Et oui tu as osé pour ta venue au monde Imposer le quatre août à la face du monde Pour une Mercoyrol on crut au sacrilège Porter un joli nom tel fut ton privilège Qu’on ne peut abolir même après tant d’années Adorable bébé nous t’avons pardonné L’âge d’un an atteint tu fis tes premiers pas Chancelante au début vite tu galopas Puis vint le temps fatal où tu connus l’école Découverte incongrue pour un premier envol Ce fut là ton destin sans que tu t’en doutasses Puisque depuis ce temps toujours tu es en classe Et de la maternelle au très lointain CAPES Il fallut du chemin parcouru sans paresse Celui-ci emprunta le lycée La Bruyère Bel établissement dont nous étions très fiers Les langues tu aimas l’algèbre surtout pas Les devoirs incombant à un certain papa Ô oui je m’en souviens des pages d’équation Dont je devais toujours trouver la solution Et vint l’heure du choix en classe terminale En toute liberté tu fus originale Férue de traduction tu choisis donc l’ISIT Puis les années passant un instant tu hésites A devenir enfin professeur d’allemand Sachant ta vocation envers l’enseignement Et le plus émouvant fut immanquablement Ce que représenta ton déménagement Lorsque tu nous quittas pour habiter Paris Où tu avais trouvé un bien joli abri Je n’oublierai jamais ce septième étage Sans aucun ascenseur pour porter tes bagages Ce petit escalier tout en colimaçon Ce fut sans aucun doute une grande émotion Nous ne pouvions rêver nous tes très chers parents Que tu rencontrerais un certain Enguérand Et ce soir je puis dire en tout bien tout honneur Comme Sophie et moi partageons ton bonheur 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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