Partager Posté(e) 27 octobre 2019 Ne voir que l’émeraude horizon des forêts les bleus soyeux du ciel en rubans infinis le vieil or patiné du soleil dans le soir le noir de jais des nuits troué de mille chandelles N’entendre que le torrent froufroutant sur les roches L’éboulis des cascades aux brumisantes langues La rumeur de la mer comme une foule immense Le léger goutte à goutte de la fin de l’averse dans les voluptueux parfums du pétrichor Ne sentir que l’étole du vent sur la peau nue dans le ravissement d’une caresse émouvante Ignorer un instant les querelles du monde Sentir tes mains posées en appui sur ma taille Et permettre à mon cœur de s’apaiser enfin…. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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