Partager Posté(e) 23 octobre 2019 j'avais une oreille côté piano et côté fenêtre là où les flots viennent mourir et je voyais tes mains sur les touches d'ivoire tout ce blanc tout ce noir je rêvais de bleu pour soigner les miens c'est peut-être ma faute d'avoir préféré l'océan à tes mains plus brillant était le phare et le piano a coulé tes mains ont disparu. J'entends les flots flageller les rochers je les ai préférés à tes caresses peut-être en suis-je désolée crois ce que tu veux ce ne sont que des mots. Des fois, il faudrait que j'arrête d'écrire. J'ai une oreille côté piano et côté fenêtre sur ton tabouret je m’assois et les flots viennent m'ensevelir j'ai envie de mourir noyée comme cette fois où j'ai respiré les ivoires de tes yeux, la caresse de tes mains et ton sourire rose sur cette petite barque qui remontait le Loir … Il est sept heures du soir. (J.E. Oct . 2019) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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