Partager Posté(e) 23 octobre 2019 Dans mes silences ; l'inavouable, la lame qui coupe le papier, le noir sur le blanc, ratures imaginaires Ton prénom qui s'efface quand je suis en colère Je fouille la corbeille parfois dans la pénombre juste pour t'y retrouver Je fais un pas vers l'Autre ; d'autres sur le côté Tu me trouveras sans peine Dans mes maux de faïence Sous l'acrylique gris payne ; ersatz d'un sourire C'est un don innocent maquillé de buée C'est ma bouche qui se force à rire Ma main qui tremble quand je touche une épaule Qui n'est jamais la tienne Je fume une cigarette que tu n'as pas roulé J'embrasse des lèvres glacées Sur le miroir sans tain Et chaque nuit mes paupières jouent à souffrir, s'ouvrir et se fermer Je guide doucement mes rêves avec l'espoir d'y perdre La vue et le sens du toucher La vue et toutes mes facultés Pour qu'au petit matin ; enfin Ne plus t'y espérer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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