Partager Posté(e) 7 octobre 2019 (modifié) Du temps que j'étais fou Et que tu étais mienne, Je vivais comme un loup Dont tu fis une antienne. Du temps que ton p'tit loup Applaudissait l'antienne, Tu compris que les fous Ne jouent pas l'Arlésienne. Partant, les chaperons, Pour peu qu'ils fussent rouges, Si rencontrant le loup Dans la forêt où bougent Les filles de chez nous Dansant le rigodon, Et moi Lou pas si fou, Leur tourne tout en rond. Moi, l'Ysengrin quand viennent Chanter coquecigrues, Savais qu'en leur antienne Guili-guili ému. Lors, à la régalade D'une galette au beurre Dans les bois la balade Plus fou que moi tu meurs ! Du temps qu'elle était folle, Folle d'amour pour Lou, Elle eut vraiment du bol, Loulou, c'était son loup ! Aussi vous en conjure, À dire si besoin : Grand-mère en sa masure Réclame mes bons soins, Soyez sûr que l'antienne, Au risque du branlou, Fera que ton blanc loup Jamais n'en voie le bout ! Car si floue est l'antienne, C'est qu'il y a un loup ; Gare à ce que ce Lou De ton âme soit fou ! Moralité Que tu te croies la reine À valoir une antienne ; Dans ta meute le loup Hurle son amour fou ! Modifié 7 octobre 2019 par Marc Hiver Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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