Partager Posté(e) 7 octobre 2019 De fil en aiguille les nerfs en pelote la fraîcheur des matins patiemment tricote des chandails aux cols verts pour les colverts les Barbarie qui clapotent leurs ailes humides au-dessus du marais Un frisson fendille l’échine qu’il traverse de sa lame acérée claudicante aux omoplates convexe au cortex qui se vexe au souvenir tangible et pourtant si lointain des nuits de canicule dans la moiteur des draps Octobre à pas de louve feule les feuilles humides offertes à l’humus Les premiers souffles de l’âge rident la face de l’étang abaissent ses paupières solaires abandonnent ses oreilles lunaires aux plaintes lancinantes de la bise 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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