Partager Posté(e) 7 octobre 2019 De tous les hôtes De ces hauts bois C’est vraiment toi Le plus balèze Quand par l’hiver Tes potes à cônes Paradent en vert Toi tu détonnes Nu Pathétique Carbonisé Tu sembles mort Au vent mauvais Du froid hurlant Qui est là Pour entendre Le chant lancinant De ta sève endormie Pourtant Au printemps suivant Tu ressuscites Phénix triomphant Quoi de plus tendre Que le vert timide Mais têtu De tes épines Renaissant des cendres Mon cher mélèze Tu es l’ami De tous les déprimés Tu leur rappelles Qu’au bout du tunnel La lumière les attend Si patiemment Tu leur murmures Que l’hiver le plus rude A peur très peur Du printemps Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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