Partager Posté(e) 6 octobre 2019 (modifié) Un jour que je marchais sur la grève endormie, Je vis passer un bouc aux cornes rabougries. Oh ! Toi le bouc-en-train, narre-moi quel ennui Te racornit le cuir et te laisse marri ? Mammifère herbivore et triste ruminant, Ta charge symbolique au fort d'un rut pendant Que tes chèvres d'amour te vendent à l'encan D'un mors-moi la mort de tes burnes en plan ? Ta barbiche de poils, ton odeur « eau de mâle », Et de tes cornes lyres dont tu tirais des râles, Grand bouc blanc irlandais, je te crus bien trop pâle En cette unique fois où tu te sentis sale. Je suis ce bouc-en-train, si près de l'hallali Qui m'étreint et me tue, car chez les hommes aussi, Les beaux culs, les beaux seins des femmes de leur vie S'accompagnent souvent d'un violent rififi. Modifié 6 octobre 2019 par Marc Hiver 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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